Marseille: la ville de demain se prépare dès aujourd’hui
Le conseil de territoire de l’ex-MPM est en train d’élaborer un plan local d’urbanisme intercommunal, à point à améliorer d’être métropolitain. Alors que des réunions publiques sont en cours, « un centre-ville pour tous » nomme à la vigilance. PLU, Scot, Padd, Sraddet, EBC, zones UA. En texture d’urbanisme, qui charrie son lot d’acronymes abscons, il faut aimer le jargon technocratique et surtout le admettre pour déceler à quoi ressemblera notre ville dans les dix prochaines décennies. « Ça a l’air de rien, mais c’est hyperconcret », témoigne Jean-François Céruti, président de l’association marseillaise « Un centre-ville pour tous » ( CVPT ), qui organisait une réunion de travail avant-hier soir à la Maison de l’architecture.
Et d’illustrer en prenant le cas d’une partie réservée attenante à une école dans le 15e arrondissement pour un réaliste agrandissement « qui a été déclassée lors d’une neuve révision du plan local d’urbanisme, donc l’extension se fera in situ avec encore plus d’élèves dans la cour ». C’est dire l’importance du document qu’est en train d’élaborer le conseil de territoire Marseille-Provence : un plan local d’urbanisme intercommunal ( PLUi ). D’ici à 2 ans, les contemporains PLU ou bien POS ( plan d’occupation des sols ) actuelle dans les 18 communes de l’ex-MPM vont être dissous dans le PLUi. « Un document conséquent, un milieu professionel colossal », reconnaît Laure-Agnès Caradec, vice-présidente ( LR ) du conseil de territoire en rechargement de l’urbanisme, une délégation qu’elle cumule aussi à la Ville et à la france.
L’élue a introduit lundi et mardi les 2 premières réunions publiques sur le sujet. Avec le souci de la apprentissage, vidéos et diapos didactiques à l’appui. Le PLU fournit « une vision globale du territoire, c’est une boîte à services à la fois pour le particulier, l’agriculteur ou bien le chef d’entreprise », décrit Cyril Blanc, directeur de la stratégie et de la cohérence territoriale au sein de la france. Qui cherchent à déterminer si « ma parcelle est constructible ou bien si je peux étendre mon bâtiment ». L’invitation aux réunions publiques claire bien pourtant « qu’il ne s’agira pas de présenter le règlement à la parcelle » mais « d’exposer les choix accomplis et de concéder un échange avec la des habitants ». De quoi laisser sur sa faim et sur ses gardes l’association CVPT. « Ce n’est pas un dispositif de concertation mais de l’information a minima », juge un intervenant lors de la réunion de travail.
Enchevêtrement de plansn si tout un chacun peut envoyer une remarque, les ambitions et orientations sont déjà établies. « Harmoniser sans homogénéiser, faciliter les papiers d’urbanisme et respecter les spécificités », liste Matthieu Mirallès, référent planification à l’Agam. Bref, énormément de théorie mais peu de cas utiles. « L’enjeu est d’être dans l’enveloppe citadine existante, bien que quelques extensions », protège de Anne Cecconello, en charge de du service urbanisme de Marseille. « Derrière les délicieux discours, il y a une obstination de l’équipe municipale à refuser tout dialogue et à livrer la ville aux promoteurs », critique André Jolivet, président du lieu de vie de l’architecture. CVPT a mis en place un groupe de milieu professionel sur le PLU et se veut vigilante. Elle s’interroge sur les articulations du futur PLU avec les autres papiers connexes en la texture comme le plan de déplacements urbains ( PDU ) et le plan local de l’habitat ( PLH ).
Voire de possibles incohérences en texture de lieu de vie social. « On a trop de béton, il faut garder relever le quota végétal/habitat », plaide une intervenante. Dans les prescriptions du PLU pour Marseille, il est interrogation d’immeubles collectifs à taille humaine et de préservations de surfaces verts urbains. Ne pensant sans doute pas à la Corderie, Laure-Agnès Caradec aborde même de « conservation de la valeur patrimoniale ». Il est vrai que Vinci et consorts commencent à avoir un sacré patrimoine à Marseille.